Tout part de Chine :
Christophe Lecoq découvre la photographie assez tardivement lors d'un voyage en Chine. Il y trouve le moyen de retranscrire les émotions qu'il y perçoit, les situations parfois peu conventionnelles, pour nous européens, qu’il rencontre. Loin des sentiers touristiques, dans un pays gigantesque en perpétuelle transformation, il nous propose des photographies humanistes prises au hasard de ses rencontres et déplacements dans les provinces de l'Anhui, du Yunnan ou du Guangxi... Le photographe humaniste trouve là tout les éléments d'un univers chargé d’histoire, dont il a à cœur de rendre compte. Dans ce pays gigantesque tant au sens géographique que démographique, ses photos noir et blanc veulent montrer l'individu confronté au monde qui change. Une sorte de témoignage sur un monde différent du notre fait d’us et de coutumes qui parfois semblent sortie d’une époque lointaine.
Un photographe humaniste :
Christophe étend ensuite ce goût de la photographie de rue en parcourant celles de Paris comme l’ont fait, avant lui, les grands photographes humanistes du XXème siècle. Comme figure sous la galerie « Paris » du site de l’auteur : « Le photographe humaniste trouve toujours dans cette ville de multiples occasions de magnifier les instants simples, les émotions de chaque instant. Au travers d'un noir et blanc intemporel il cherche à montrer que même quand tout change, rien n'est jamais bien différent. » Ainsi on trouve dans ce portfolio de nombreuses images sur le Paris quotidien, ses lieux célèbres, son métro, ses enfants, ses commerces et ses rues … De même une autre série du photographe nous entraine dans Paris mais d’une manière discrète et indirecte. Il s’agit de la série « Parisiennes » dans laquelle la capitale ne sert plus que de décor et n’est plus sujet principal tandis que de ravissantes jeunes filles posent devant l’objectif. C’est une vision de Paris sous l'angle de ses jolies habitantes ! Là encore cette série est en noir et blanc, et elle nous laisse voir une série de portraits et de plains-pieds qui ne sont pas des instantanés mais plutôt des scènes construites avec un souci d'authenticité et de spontanéité se voulant avoir un côté naturel. Christophe ne se veut pas reporter. Il ne prétend pas montrer « la vérité » de ce pays. Sa vision est forcement subjective : il choisi de montrer un des multiples visages que nous offre cette région du monde.
Le spectateur se fait son histoire :
Ses travaux en noir et blanc deviennent ensuite plus abstraits que ses premiers clichés réalisés en Chine ou dans les rues de Paris. Il relève peu à peu le défit de proposer des compositions esthétiques, d'inventer des univers, de créer des ambiances afin de permettre au spectateur de plonger dans son propre imaginaire. Ces prises de vue bicolores se veulent être des portes vers un imaginaire où chacun pourra projeter ses propres interrogations, ses propres aspirations. Le photographe laisse toujours ouvert plusieurs niveaux de lecture dans chaque composition. C'est donc au spectateur de se laisser aller à trouver le sens qu'il souhaite apporter à sa photographie. Christophe propose les bases et le spectateur interagit en mêlant ses propres sentiments, sa perception et ses sensations personnelles. Si bien que la galerie d’images de notre photographe devient un projet participatif et dynamique dans lequel celui qui découvre la photographie peut construire l'histoire qu’elle lui inspire. Puis encore en à côté, Christophe propose également quelques clichés insolites, drôles, intrigants qui ouvrent les portes de notre imaginaire.
Le site de Christophe Lecoq vous présente, non pas une galerie exhaustive de son œuvre, mais une sélection de ses images : http://www.christophe-lecoq-photography.com/ et voici sa page facebook https://www.facebook.com/christophe.lecoq