L’image comme moyen de persuasion :
Marcus Bleasdale est né en 1968 au Royaume-Uni dans une famille irlandaise, il vit aujourd’hui à Oslo avec son épouse Karin Beate. Il est l’un des grands photojournalistes britannique contemporain. Il utilise la photographie pour influencer les décideurs politiques du monde entier. Son travail s’oriente principalement sur la violation des droits de l'homme à travers le monde, sur les conflits armés et les différents sujets qui gravitent autour. On retrouve ainsi la thématique des enfants soldats au Congo en 2003, des personnes déplacées du fait des guerres ou encore de la famine résultante de conflits armés. Il montre ses travaux aussi bien au Sénat des États-Unis, qu’aux Nations Unies, qu’au Parlement de Grande-Bretagne. Il travaille régulièrement avec Human Rights Watch, Médecins Sans Frontières et d'autres ONG pour sensibiliser sur les questions de la santé et des droits de l'homme dans le monde. Il travaille principalement pour traiter de thématiques qui ne le sont pas dans les médias traditionnels. En 2007, Human Rights Watch et l'Open Society Institute ont attribué à Bleasdale une subvention afin de lui permettre de poursuivre son travail de reporter sur la justice et la responsabilité civile en République Démocratique du Congo. Marcus est aussi l’un des membre et le propriétaire de l’agence photographique « VII ».
Ses livres :
Son travail photographique est également largement diffusé dans les plus grands journaux et magazines du monde entier. Ainsi on peut régulièrement découvrir ses documentaires dans le New Yorker, le New York Times, le Sunday Times Magazine, le Telegraph Magazine, Stern, Le Monde, Time Magazine, Newsweek ou encore le National Geographic Magazine. Marcus a publié deux livres à succès, le premier en 2002, « Cent ans de ténèbres » sur la République Démocratique du Congo pour lequel il a passé plus de douze ans à couvrir le conflit de l'intérieur. Le second en 2009 publié sous le titre « Le viol d'une nation », dans lequel il étudie le rapport entre la guerre et l’exploitation des ressources naturelles du pays concerné. Ce dernier livre a donné lieu à de nombreuses expositions d’abord aux Etats-Unis en 2006 : Dans le bâtiment Fédéral de New York City, à la Bibliothèque Centrale de Chicago et au Musée de l'Holocauste de Los Angeles. Puis en 2007 il l’exporte en Europe lors du Visa pour l'Image, puis au Centre Nobel de la paix d'Oslo, et en 2008 au Ministère des Affaires Etrangères en France. Enfin en 2009, au Henie Onstad Kunstsenter d’Oslo, au Sénat des États-Unis puis aux Nations Unies … Plus récemment toujours sur la base des images qui ont servi à l’édition de son livre, « Le viol d'une nation », il exposera à la Chambre du Parlement du Royaume-Uni en 2010 et en 2011 à celle des Représentants aux Etats-Unis.
Faits d’arme :
Marcus a été maintes fois récompensé, photographe de l'UNICEF en 2004, il remporte l'Olivier Award Rebbot OPC pour le meilleur reportage à l'étranger en 2005, et la même année le POYi du photographe de magazine, et le Prix Alexia de la Fondation pour la Paix Mondiale. En 2006 il décroche le Prix de la Presse Mondiale, et celui de la liberté d’expression par la Fondation de Norvège en 2007. En 2009 il est primé au Japon, puis l’année suivante il connait la consécration avec trois récompenses importantes : le Prix Anthropographia pour la photographie et les droits de l'homme, le Prix Meith Hansel et le prix du livre photo de l'année décerné par POYi. En 2011 il continue avec le prix de la liberté d’expression attribué par la Fondation de Norvège et le Webby Award catégorie Nouvelles et Politique pour « Dear Obama ». Enfin en 2012, le film « Starved For Attention » réalisé par Marcus Bleasdale pour Médecins Sans Frontières, a été nominé pour un Emmy Award.
Voici le site de Marcus Bleasdale : http://www.marcusbleasdale.com/